Emotions, sentiments, et ressentis
- Xavier Girard
- 20 nov. 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 21 janv.

La langue française possède plusieurs mots pour désigner les sensations personnelles,
biologiques et psychologiques. En Anglais le mot « feeling » englobe l’ensemble des
sensations personnelles.
Techniquement il y a lieu de distinguer trois grands registres de vécus pour un être humain :
- le vécu biologique,
- le vécu psychologique,
- le vécu spirituel.
Les mots, ressenti, émotion, et sentiment, se rattachent aux trois registres de vécus.
Malheureusement ils sont souvent utilisés l’un pour l’autre, sans distinctions précises. Ils
peuvent ainsi concerner des registres différents, simultanément ou non, engendrant des
confusions parfois graves.
La peur, la honte, la culpabilité, la tristesse, la joie, la colère, le remord, sont des émotions-
sentiments du domaine psychologique. Mais la peur et la colère ne sont-elles pas également
du domaine biologique ? Et qu’en est-il de l’inquiétude, du stress, du découragement ? S’agit-
il de vécu biologique ou psychologique, ou des deux simultanément ?
Sachant que ces domaines sont à la fois individualisés et interconnectés.
Le mot amour désigne-t-il une émotion ou un sentiment ? S’agit-il d’un vécu variable ou
stable, conditionnel ou inconditionnel, psychologique ou spirituel ? Ce mot a-t-il le même
sens dans la bouche d’un enfant et d’un adulte ?
La question se pose donc de savoir à quel type de vécu nous nous référons avec les mots de
notre langage, quelle signification est attribuée aux mots que nous employons.
Si nous voulons nous comprendre avec nous-mêmes et avec notre entourage, et sortir des
malentendus et des conflits que la confusion du sens des mots génère.
Chacun d’entre nous attribue aux événements de son existence un coefficient affectif. D’abord
nous ressentons comme agréable ou désagréable, heureux ou malheureux, ce qui nous arrive,
c’est le ressenti. Ensuite, une émotion ou un sentiment se produit. Le codage des maladies
relève de ces processus. Il importe donc de connaître ces réalités biologiques et
psychologiques pour soigner et guérir, d’une part, et prévenir, d’autre part, les maladies.
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