top of page
Rechercher

Décodage des maladies et thérapies : approche métapsychobiologique Que faut-il guérir et comment ?

  • Xavier Girard
  • 19 nov. 2024
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 21 janv.




Les maladies sont bio-, psycho-, et généa-, -logiques. Elles expriment à leur façon, dans ces

logiques, non verbales, ce qu’elles ont à montrer.

Les pionniers du, ou plutôt des, décodages, l’ont montré de façon magistrale. Et les succès

thérapeutiques des décodeurs « de France et de Navarre », vérifient à longueur de jours le

bien- fondé des décodages.

Il reste cependant à préciser la notion de maladie. La maladie ne se discute pas quand la

somatisation est flagrante. Mais il y a quantité de situations où des critères fiables sont, ou

seraient, utiles pour préciser où se situent la santé et la maladie, où commencent et finissent

l’une et l’autre.

Et puis préciser ce qui est à guérir chez un malade, comme l’évoquait déjà Samuel Hahneman,

le fondateur de l’homéopathie. Bien sûr le motif de consultation guide la démarche du

consultant et du consulté.

D’une façon constante le consultant souhaite trouver ou retrouver santé et bien-être.

Quand il s’agit de symptômes et de conflits fonctionnels, la réponse est relativement facile à

trouver. Quand il s’agit de troubles et de conflits structurels c’est bien plus difficile..

Les décodages apportent un éclairage précieux, une aide considérable. Ce n’est pas pour

autant que la prise de conscience, garante et témoin d’un changement réel, se produit

automatiquement. Et même quand elle se produit l’affaire n’est pas obligatoirement réglée

pour autant.

Trop de décodeurs ont présenté, récemment encore, les décodages comme une panacée

universelle. « Tu pètes le conflit, tu solutionnes, et c’est réglé ! », avons-nous parfois entendu

en substance. Quelle prétention, quelle arrogance, quel leurre.

La maladie intervient comme facteur de maturation dans l’évolution d’un être humain. Elle

fait partie d’un contexte. Elle se situe dans un ensemble dont elle fait partie. Et c’est le malade

qui se guérit lui-même, dans son contexte, avec une aide extérieure.

Nous avons en fait, tous et toutes, à voir avec pratiquement tous les conflits, qu’ils soient de

séparation/rejet, d’identité, de perte, d’écroulement des valeurs, de danger pour la famille/nid,

de dévalorisation, de culpabilité,……etc.


Une remarque s’impose : il existe un conflit sous-jacent à tous les autres, le conflit de

Manque, d’incomplétude. Samuel Hahneman, pour le citer une deuxième fois, avait parlé de

la psore primaire a-symptomatique, comme diathèse primordiale.

A mon sens un thérapeute se rapproche d’autant plus de l’idéal thérapeutique qu’il s’est

rapproché de la compréhension du conflit fondamental de Manque.

Il peut alors guider ceux qui le lui demandent non seulement vers la résolution des conflits

biologisés, et/ ou comportementalisés, mais aussi vers la résolution du conflit fondamental.

Il s’agit de changer de regard, de vision, sur soi-même et sur le monde. Sortir du point de vue

limité, fini ; littéralement élargir l’angle de vue personnel à l’illimité, à l’infini, qui pré-existe

en chacun de nous. Sortir des pré-tendus, pré-jugés, pré-conçus, qui nous servent de manière

de penser et d’agir. Découvrir la réalité continue qui sous-tend le monde spatio-temporel

discontinu.

De nombreuse démarches, énergétiques, manuelles, artistiques, et autant de thérapies qu’elles

soient conventionnelles ou non, sont remarquables par l’aide qu’elles peuvent apporter, en

complément et en synergie avec les décodages pour aider à l’évolution personnelle de la

maladie vers le mieux-être et vers la santé.

Il n’en reste pas moins que seule la prise en compte de l’infini, ce qu’on appelle spiritualité,

pourra en dernier ressor, satisfaire l’aspiration de l’être infini que nous sommes, guérir la

maladie de Manque, symptomatique ou non, dont nous souffrons fondamentalement.

Un être humain désireux d’aller jusqu’au bout de la démarche de se comprendre lui-même, ce

qui est la réelle guérison, ne pourra jamais se satisfaire vraiment d’une réponse relative alors

qu’il est en fait, qu’il le sache ou non, à la fois question et réponse absolue.

Réponse absolue immédiatement accessible, immédiatement disponible, à côté de laquelle

nous passons à longueur de temps parce que nous ne savons pas Voir l’Evidence aveuglante.

L’absolu est si simple, si ordinaire, si anodin, que nous ne lui prêtons pas attention. Nous

baignons dedans comme un poisson dans la mer.

Mais un poisson dans la mer qui chercherait de l’eau, voilà ce que nous sommes tant que nous

n’avons pas résolu le conflit de Manque.


Nous vivons dans un monde d’objets et de dualité : moi et les autres, moi et le

reste du monde. Une dualité contraignante, fortement contraignante. Maladies et

accidents font partie des contraintes, de même que la contrainte est source de

maladies et de comportements d’adaptation, plus ou moins conscients.

Longtemps je crois que la source de mes maux réside dans l’autre, cet autre qui

est tellement contraignant.

Puis, un jour, après bien des tracas, bien des vicissitudes, bien des maladies,

surgit l’idée que peut-être je suis à l’origine, peu ou prou, de ce qui m’arrive.

Vient alors le temps des recherches, de la remise en cause personnelle.

Le décodeur, aussi bien que le thérapeute ou le maïeuticien, a le rôle d’aider à

réduire la contrainte, maladie ou non, dans laquelle se trouve le consultant, soit

de la supprimer, soit de la rendre acceptable. Réduire ou annuler la contrainte

c’est guérir la maladie, avec ou sans médicaments, et/ou aider à une prise de

conscience. Il existe donc deux processus de guérison, un processus passif de

type médicamenteux (docteur, guérissez-moi !) et un processus actif (docteur je

veux guérir !), les deux processus pouvant être imbriqués l’un dans l’autre.

Dans tous les cas il s’agit, par l’intermédiaire d’un tiers, décodeur, thérapeute,

maïeuticien, et de ses moyens d’action, de réduire et d’annuler si possible, la

dualité entre le consultant et ce qui le gêne, lui et son diabète, lui et son arthrose,

lui et son patron, lui et sa belle-mère, lui et son chagrin, lui et ses

programmations, lui et sa peur de la mort.

Dans le processus actif réussi, le consultant dit : « Je ne voyais pas les choses

comme ça ! », avec un soulagement immédiat. Il change de point de vue sur lui-

même et sur ce qui le gênait, ce qui n’est pas le cas systématiquement dans le

processus passif.

L’expérience montre que la seule vraie guérison est la guérison de la peur. La

dualité est contraignante aussi longtemps que l’autre dans tous les sens de ce

mot est un risque pour moi, et que je dois m’en défendre, consciemment ou non.

Et en dernière approche seul l’accès à l’amour des autres est guérison, la seule

guérison qui compte vraiment. Guérison possible quand l’amour de moi-même a

été restauré ou instauré, avec l’amour de l’autre.

Avec des tâtonnements, longtemps, pour arriver à comprendre ce qu’est

vraiment l’amour, et ce que je suis vraiment, au delà (méta) de la psychologie et

de la biologie.


Il y a deux processus de guérison des maladies, un processus passif, du type

« Docteur, guérissez-moi », et un processus actif dans lequel le malade, le

consultant, intervient, participe volontairement.

Ces deux processus sont à l’œuvre dans des proportions variables suivant les

maladies et suivant les malades.

Le processus actif de guérison est apprentissage, découverte, prise de

conscience, transformation. Le thérapeute, alors, aide à un changement de

vision. Dans ce cas il est enseignant et facilitateur autant et même davantage,

parfois, que soignant. Comme un moniteur d’auto-école qui apprend à l’élève à

conduire sa voiture et à éviter les accidents.

Le décodeur des maladies et des comportements amène le malade à comprendre

sa maladie et à se comprendre lui-même. Il le fait dans la mesure où la demande

est présente chez le consultant, et dans la mesure de ses propres capacités; de ses

capacités techniques d’une part, et de ses capacités êtriques d’autre part.

J’appelle capacités êtriques le degré de compréhension qu’un homme a de lui-

même, c’est à dire de l’être humain en général, au delà (méta) des

caractéristiques psychologiques et biologiques individuelles, et qui les englobe.

Ces capacités, pour chacun d’entre nous, correspondent au degré de

réconciliation de moi-même avec moi-même, et de moi-même avec les autres.

Autrement dit à ma capacité d’amour, d’amour de moi-même et d’amour des

autres.

Les capacités êtriques créent une induction non-verbale qui est une aide

précieuse non seulement à la guérison mais aussi et surtout à la transformation

personnelle, à la croissance individuelle.




Pascal TELLIER

Novembre 2003

Tel : 06 73 08 73 20

 
 
 

Comments


bottom of page